L’ensemble Almazian Pop Symphony est la réunion réussie de la beauté et de l’excellence, de la musique classique, des musiques de films, des hits internationaux et de la chanson française. Un bonheur pour les yeux et les oreilles, sublimé par une virtuosité essentiellement féminine et orchestré par le talentueux Khachatur Almazian.
La pratique de la musique et des arts s’inscrivent dans la plus pure tradition familiale du flamboyant soliste arménien: un grand-père violoniste comme lui, un autre directeur de théâtre, une grand-mère actrice, une mère altiste… Le goût du beau et du spectacle s’est ainsi emparé de lui dès le plus jeune âge, de pair avec un tempérament tout à la fois audacieux et attachant. Enfant, il se brûle gravement les doigts de la main droite. Quand son professeur de musique lui déconseille le violon car deux de ses doigts sont encore gourds, Hachi comme l’appelle affectueusement ses proches, décide qu’il sera violoniste de renom -ou rien ! Il travaille d’abord avec Petros Haykazian et Villy Mokatsian. Plus tard, il étudie sous la direction d’Igor Oistrakh au Conservatoire Royal de Bruxelles, puis à Paris avec Eduard Wulfson et à New York auprès de Misha Keylin. S’en suit une carrière à succès où il parcourt le monde au gré de ses engagements, de ses rencontres, de ses envies, tout en gardant un bout de son cœur en Arménie qui continue de lui insuffler par-delà les kilomètres la chaleur et la fierté d’un peuple qui a surmonté l’insurmontable.
Car Khachatur Almazian est définitivement un personnage atypique, musicien hors pair qui joue aux côtés de Mstislav Rostropovich et Placido Domingo, mais aussi Yehudi Menuhin et soliste dans des orchestres comme le Shanghai Symphony, Ontario Philharmonic, Belgian Radio Orchestra, I Fiamminghi, Dubrovnik Symphony, Orquesta Sinfonica de la UACJ, Vojvodina Symphony, Charlemagne Orchestra for Europe, Moravian Philarmonic… Amateur de vitesse, belle âme complexe et séduisante qui rayonne sans faiblir sur la fin d’un millénaire et le début du suivant.
On sait bien ce qui arrive à ce genre de héros dans les films. Un jour surgit de nulle part ou peut-être de quelque lieu magique qui ressemble au destin une blonde incendiaire qui irradie tout sur son passage et vole le cœur du playboy. C’est exactement ce qui arrive à Hachi, sauf que cette blonde est alors brune et qu’en plus de l’aimer, elle lui offre aussi son soutien pour mener à bien un projet que le violoniste murissait depuis plusieurs années déjà . Le lieu magique est en réalité la Serbie, pays fascinant et mystérieux, creuset de talents, et qui partage avec l’Arménie une histoire différente et pourtant si proche, comme deux phénix frères. Tamara Savic est une remarquable violoncelliste qui a elle aussi étudié tout autour du globe, collectionnant les premiers prix et les collaborations prestigieuses.
Ensemble, ils recrutent parmi les meilleures instrumentistes pour former un groupe unique en son genre qui réunit, selon le souhait du désormais directeur artistique et soliste, l’élégance et la sensualité des femmes mais aussi leur virtuosité tout en fougue et douceur mêlées, leur sensibilité précieuse, la grâce qu’elles impriment instinctivement dans leur interprétation. Violonistes, violoncellistes, altistes, pianiste, mais aussi guitare basse, guitare acoustique, guitare électrique, choristes et batteries, elles sont bientôt une vingtaine.
Almazian Pop Symphony voit ainsi le jour en très peu de temps. Hachi a une autre volonté : revisiter les morceaux classiques qu’ils connaissent tous avec de nouveaux arrangements, plus modernes. En un mot, s’amuser ! La discipline et le travail, ingrédients indispensables si on veut prendre du plaisir à jouer, font le reste. L’ensemble commence très vite à se produire sur scène, réunissant parfois jusqu’à 10.000 spectateurs.
En 2008, une rencontre s’avère déterminante. Cet été-là , Emir Kusturica les invite à son premier festival de cinéma et de musique à Küstendorf. Emir et Hachi deviennent instantanément amis et le génial réalisateur serbe est depuis, en quelque sorte, le parrain d’APS. Il les invite d’ailleurs sur la bande originale de son film Cool Water, produit par Johnny Depp, tandis que Khachatur organise la venue d’Emir et du No Smoking Orchestra en Arménie.
C’est également Emir qui leur présente le producteur français Marc Di Domenico. Ce dernier, enthousiasmé par ce groupe hors normes, propose à Tamara et Khachatur d’emmener leur projet dans une nouvelle dimension: Redécouvrir des morceaux classiques d’accord, mais pourquoi ne pas aussi interpréter des tubes planétaires en leur donnant une patine intemporelle et en même temps inédite, grâce à une réorchestration classique ? Ainsi un plus large public pourra découvrir ou redécouvrir un titre, que celui-ci rende hommage à Mozart ou au top 50.
Comme toujours quand on leur propose un défi, Hachi et ses ravissantes instrumentistes le relèvent avec brio et enregistrent un premier album. Des choristes sont venues en renfort pour donner encore plus de sentiment à des mélodies aussi célèbres et éclectiques que Seven Nation Army et The Final Countdown. Le répertoire français est aussi mis à l’honneur avec Les Lacs Du Connemara, Voyage Voyage, l’Aziza du regretté Balavoine et le premier single, Envole-Moi*. Les Arméniens ont une longue complicité musicale avec la France, de Charles Aznavour à Michel Legrand, et Khachatur Almazian n’échappe pas à cette règle !
La tournée qui accompagnera la sortie de l’album promet d’être un enchantement pour les yeux et les oreilles avec des performances scéniques et le spectacle du grand violoniste arménien entouré de jeunes femmes qui rivalisent de beauté mais surtout d’excellence. C’est une expérience étonnante que de les voir sur scène, car c’est le premier et seul ensemble du genre dans le monde, une expérience intense car toute la passion que Khachatur Almazian met dans sa vie et sa musique depuis des années se répand dans chaque interprétation en une multitude de sensations.
C’est cette même passion qui anime le premier album d’Almazian Pop Symphony et offre un véritable concentré d’émotions à consommer sans modération parce qu’une musique jouée avec autant de sincérité, de talent et de bonheur c’est bon pour le corps et l’esprit et c’est même recommandé pour le cœur…
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Seven Nation Army des White Stripes
The Final Countdown d’Europe
Les Lacs Du Connemara de Michel Sardou
Voyage Voyage de Desireless
l’Aziza de Balavoine
Envole-Moi de Jean-Jacques Goldman.